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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

cent mille dharmas » (ou « instructions religieuses ») sur « les trois obligations ou devoirs », Sûtra de grand véhicule[1].

2. Tib. Sgo-mthah-yas-pa-rnam-par-sbyong-va-bstan-pa སྒོ་མཐའ་ཡས་པ་རྣམ་པར་སྦྱོང་བ་བསྟན་པ Sk. Anante-mukha-viniçodhana nirdeça, « instruction pour la purification des portes infinies (ou pour la bonne conduite morale) ».

3. Tib. De-bjin-gçegs-pahi-gsang-va-bsam-gyis mi Khyab-pa-bstan-pa, དེ་བཞིན་གཤེགས་པའི་གསང་བ་བསམ་གྱིས་མི་ཁྱབ་པ་བསྟན་པ Sk. Tathâgatâ cintya guhya-nirdeça, « démonstration des secrets inconcevables du Tathâgatâ. »

4. Tib. Rmi-lam-bstan-pa, རྨི་ལམ་བསྟན་པ. Sk. Svapana-nirdeça, « explication ou récit de songes. »

5. Hod-dpag-med-kyi-bkod-pa འོད་དཔག་མེད་ཀྱི་བཀོད་པ Sk. Amitâbha-vyûha, « description de la résidence (ou province) d’Amitâbha (un Buddha[2]). »


VOLUME II. — (Kha)

6. Tib. De-bjin-gçegs-pa-mi-hkhrugs-pahi-bkod-pa, དེ་བཞིན་གཤེགས་པ་མི་འཁྲུགས་པའི་བཀོད་པ. Sk. Axobhyasya Tathâgatasya-vyûha, « description de la résidence ou province d’Axobhya. »

7. Tib. Chos-kyi-dvyings-kyi-rang-bjin-dvyer-med-par-bstan-pa ཆོས་ཀྱི་དབྱིངས་ཀྱི་རང་བཞིན་དབེར་མེད་པར་བསྟན་པ. Sk. Dharma-dhâtu-prakṛti

  1. Pour abréger les titres, le mot initial Arya (tib. Hphags-pa) qui signifie « vénérable » et l’expression finale Ndma Màhâ-ydna SUtra (tib. jes (ou çes) bya-va theg-pa chen-pohi Mdo seront omis, et on ne citera que ce qui fait nécessairement partie du titre (Csoma).

    L’expression Mahâ-yâna se trouve non seulement ici, mais encore, dans la section V (Mdo), dans une foule de titres où Csoma ne l’a pas indiquée. Cela est fâcheux, parce que ce terme désigne une école particulière relativement récente. Mais il serait difficile et surtout fort long de compléler Csoma sur ce point aussi bien que sur d’autres. — À la traduction de « hauts principes » ou de « spéculation » qu’il emploie toujours, nous substituons celle de « grand Véhicule » qui a été définitivement adoptée pour rendre le terme sanscrit Mahâ-yâna.(L. F.) 

  2. L’original sanscrit existe ; il porte le titre : Sukhâvati-Vyûha ; le correspondant chinois est intitulé grand Amitâbha sûtra (Ta-O-mi-to-fo king) pour le distinguer de l’Amitâbha sûtra. (O-mi-to-foking) texte plus court qui correspond au texte 3 de Mdo VII. — Burnouf a donné une analyse de ce sûtra d’après le texte sanscrit. (Introduction à l’histoire du Buddh. ind., p. 88 de la réimpression).(L. F.)