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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/251

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ANALYSE DU KANDJOUR

ractérisés les attributs ou perfections des Tathâgatas, les pensées, les désirs et les œuvres des hommes. Il y a plusieurs instructions et maximes morales.

Folio 200 à 416 jusqu’à la fin du Sûtra, Çâkya, s’adressant à Maungalyana (qui lui fait encore plusieurs questions), lui dit les histoires de plusieurs individus dans des âges très reculés et se les applique toutes à lui-même ; il dit que c’est lui qui agissait et raisonnait ainsi eu ce temps-là. Au milieu de ces histoires se trouvent plusieurs éloges et hymnes adressés aux Tathâgatas ; il y a des descriptions de la conduite du sage ; on y parle des misères de la vie, du désir du bonheur, des offrandes, des sacrifices, de l’adoration ; ou affirme qu’il n’y a de réalité en aucune chose. Folio 212. Sur l’état de captivité et de délivrance. Cet exposé sert à faire voir qu’un Tathâgata sait tout ; il connaît la place et l’origine de chaque chose, quelles seront les conséquences de telles et telles œuvres accomplies dans les âges et les vies antérieures. Folio 416. Il y a plusieurs termes synonymes pour exprimer l’immensité delà sagesse ou de la connaissance d’un Tathâgata. Maungalyana, ayant pris grand plaisir à cet enseignement, l’approuve et le loue.

Ce Sûtra fut traduit pour la première fois par le Pandit indien Prajnavarma et le Lotsava (interprète) tibétain Bande-ye-ces-sñing-po ; plus tard il fut corrigé et mis en ordre par les Pandits indiens Visuddha-siddha et Sarvajna-deva et le Lotsava tibétain, Dpal-brTSEGS.

Folio 416 à 466, fin du volume. — Il y a un autre Sûtra intitulé Arya-sarva-buddha-viṣaya avatâra jñâna âloka alankara-nâma mahâyâna-sûtra. Tib. Hphags-pa-sangs-rgyas-thams-cad-kyi-yul-la-hjug-pahi-ye-çes-snang-vahi-rgyan-jes-bya-va-theg-pa-chen-pohi-mdo. འཕགས་པ་སངས་རྒྱས་ཐམས་ཅད་ཀྱི་ཡུལ་ལ་འཇུག་པའི་ཡེ་ཤེས་སྣང་བའི་རྒྱན་ཆེས་བྱ་བ་ཐེག་པ་ཆེན་པོའི་མནོ. « Ornement de lumière intellectuelle pour entrer dans la province de tout Buddha ; vénérable Sûtra de Mahâyâna ». BcOM-lDAN-hoAS le prononra pendant qu’il se trouvait sur une montagne près de Ràjagrha ; vingt-cinq mille prêtres y étaient assemblés sans compter huit de ses principaux disciples, et beaucoup de Bodliisattras, l’un desquels était HjAM-dpAL-gJON-NUR-GYtJR-i’A (Sk. Mañjuçri-kumâra-bhûta), qui, conformément aux souhaits d’autres Bodhisattvas présents et désireux d’acquérir la connaissance, prient Çâkya de leur expliquer le sens de cette proposition : Skye-va-