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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

ལོའི་མདོ, (folios 425-431) Çâkya, à Vârânasî, dit à ses premiers disciples comment son esprit s’est développé de manière à voir la vérité et comment il a trouvé la suprême sagesse[1].

34. Karma-vibhâga, tib. Las-rnam-par hbyed-pa, ལས་རྣམ་པར་འབྱེད་པ. Explication sur les conséquences des actions morales, adressée par Çâkya à Çuka, jeune brahmane.

35. Karma-vibhâga-nâma dharma-grantha, tib. Las-kyi-rnam-par-hgyur-va jes bya-va chos-kyi gjung ལས་ཀྱི་རྣམ་པར་འགྱུར་བ་ཞེས་བྱ་བ་ཆོས་ཀྱི་གཞུང​ (folios 464-481). Traité religieux sur l’explication des causes et des conséquences des œuvres ou actions morales par Çàkya, à Mñan-yod (Sk. Çrâvasti), à la requête de Çukomanava (Brahmane), qui lui avait demandé d’où viennent le mal et le bien parmi les hommes. On y trouve une énumération de divers mérites religieux et muraux. Avantages qu’on peut recueillir par tels et tels mérites[2].


VOLUME XXVII. — (Ça)

Ce volume entièrement occupé par une portion du Karma çataka, tib. Las brgya-tham-pa, ལས་བརྒྱ་ཐམ་པ : « Cent œuvres ou actes. » Recueil d’histoires ou contes moraux pour montrer les mérites ou démérites de plusieurs individus dans de précédentes transmigrations. Au commencement de chaque histoire, le héros ou le sujet du récit est spécifié avec le lieu où les faits sont censés s’être passés. Parmi ces noms de lieu Mithila est cité également ; mais ceux qui reviennent le plus souvent sont Mñan-yod, tib. Çrâvasti en Koçala, Rajagṛha, Vaiçalî, Kapila, et Vârâṇasi, toujours sous la forme tibétaine.

  1. La version palie de ce sûtra célèbre et capital a été traduite en tibétain et incorporée dans le Kandjour : voir vol. XXX, 13. J’ai publié parallèlement la traduction de ces deux textes dans le Journal Asiatique (mai-juin 1870). (L. F.) 
  2. Il y a aussi en pâli deux Karma-Vibhaga un petit et un grand (Majjh. III, iv, 5-6) ; le commencement du premier des deux correspond assez exactement, mais non textuellement, au n° 35 ci-dessus, — Somme toute, la différence entre les textes tibétains et les textes sanscrits est considérable, quoiqu’il y ait entre eux des rapports évidents. (L. F.)