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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/355

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ANALYSE DU KANDJOUR

Traduit par Vidyakara Prabhâ et Palsegs. Lotsava tibétain mantras.

(Folios 366-368), les huit noms de Chakna Dorje (Sk. Vajrapâni) avec quelques mantras.

3. Vajra vidârana — nâma-dhâranî, tib. Rdo-rje-rnam-par-hjoms-pa — jes bya-vahi gzungs, རྡོ་རྗེ་རྣམ་པར་འཇོམས་པ – ཞེས་བྱ་བའི་གཟུངས​. — Dhâranî appelée : « Celui qui soumet le tonnerre. » — Quelques mantras et leur efficacité.

4. Mahâ-vajra Meruçikhara kûṭâgâra-dhâranî. tib. Rdo-rjehi-Rirab-chen-pohi rtse-mohi-khang-pa vrtsegs-pahi — gzungs, རྡོ་རྗེའི་རི་རབ་ཆེན་པོའི་རྩེ་མོའི་ཁང་པ་བརྩེགས་པའི་གསུངས​ (folios 370-419) : « La maison à étapes (ou le palais) sur le sommet du grand Ri-rab (Sk. Meru), — Dhâranî ». — Termes de la salutation : Adoration au Buddha et à tous les Bodhisattvas. — Prononcé par Çâkya dans cette demeure au sommet du Meru. Sujet : Éloge de Çâkya par les dieux et les Bodhisattvas. — Exhortations à aller à lui pour écouter sa doctrine. Instruction qu’il donne sur plusieurs sujets. Spéculation métaphysique sur la nature du Tathâgata (Dieu) dans un discours entre Çakna Dorje (Sk. Vajrapâni) et Çaradvatihibu. — Traduit par l’Upadhyâya (tib. Mkhan-po, maître ou professeur ! Çilendrabodhi, Jñânasiddhi et Bande-ye-çes-de.

5. Vajra-ajita anala-pramohâṇi — dhârani, tib. Rdo-rje-mi-hpham-pa-me-ltar rab-tu rmongs-byed — gzungs, རྡོ་རྗེ་མི་འཕམ་པ་མེ་ལྟར་རབ་ཏུ་རྨོངས་བྱེད་གསུངས​ (folios 419-424) : « L’invincible Vajra qui rend aveugle comme le feu ». — Des démons de toutes sortes poussent de grandes clameurs dans leur détresse, et prient Com-ldan-das de les protéger. — Instruction qu’il leur adresse.

6. Daça-Vajra pâninâ hṛdaya, tib. Lag-na rdo-rje vcuhi-sñing-po, ལག་ན་རྡོ་རྗེ་བཅུའི་སྙིང་པོ (folios 424-426) : « L’essence de dix Vajrapânis. — Quelques mantras et bija-mantras.

7. Vajra dunda — Nâga samaya, tib. Rdo-rje-mchu — kluhi dam-ts’ig, རྡོ་རྗེ་མཆུ་ – ཀླུའི་དམ་ཚིག་ (folios 436-466). Le bec de Vajra (ou de diamant) ou le serment (ou la promesse) d’un Nâga (serpent). — Quelques cérémonies et mantras aux Nâgas (ou serpents) pour obtenir la pluie au temps convenable. — Les Nâgas promettent de ne point nuire aux grains, etc.