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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/403

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VOCABULAIRE DE L’ANALYSE DU KANDJOUR

Amra, manguier, plante dont les noix ont une efficacité médicale ; il est permis d’en composer des remèdes (Dulva ii, 10-19.)
Amra-skyong-ma, « la protégée du manguier, » courtisane de Vaiçâlî qui reçoit Çâkya dans son parc près de la ville (Dulva ii, 120) ; son histoire (Dulva iii, 87). — Ses amours avec le roi de Magadha Bimbasâra (Dulva iii, 90-92) ; elle en a un fils appelé Gjon-nu Hjigs-med, « le jeune intrépide ». Dulva iii, 92-94.
Amrta (bdud-rtsi), breuvage d’immortalité (ambroisie) ; l’immortalité, la vérité : recherché par Çâriputra et Maudgalyana (Dulva i, 41) ; trouvé par Çâkya (Dulva iv, 142). Ce nom entre dans les titres de (Mdo ii, 17o, Rgyud xxii, 11o, 12o).
Anala, dieu du feu, ordinairement appelé Agni, nom qui n’est pas cité dans l’analyse de Csoma. Celui d’Anala se trouve dans le titre de Rgyud vi, 7 et xvii, 5. Ce dieu a pour emblème une fournaise (Rgyud, xix, 12o).
Ananda, tib. : Kun-dgah-vo, « toute joie », cousin de Çâkyamuni et beaucoup plus jeune que lui ; — naît à Kapilavastu dans la nuit où Çâkya (âgé de trente-cinq ans) devint Buddha (Dulva, iv, 51-52) ; — avait épousé une fille de la quatrième caste appelée (Gzugs-hzang-ma (Mdo xxx, 12o). Histoire des enfants de sa sœur (Dulva i, 123-7). — Déclaré le premier disciple de Çâkya (Dulva iv, 243-2) ; qualifié serviteur de Çâkya dans le Bhadra Kalpika (Mdo i) ; soigne Çâkya dans une maladie (Dulva ii, 34-5) ; — envoyé par Çâkya pour faire cesser l’épidémie de Vaiçâli (Dulva ii, 126-132, Mdo xxxvi, 11o. Rgyud xi, 4o), pour guérir Giri Ananda (Mdo xxx, 20o) ; — Çâkya lui explique l’origine des noms de plusieurs localités (Dulva ii, 302) ; lui enseigne comment il est devenu Bodhisattva (Dulva ii, 496) ; lui communique une Dhârani pour délivrer Râhula des démons (Rgyud xix, 3o) ; — il insiste auprès de Çâkya pour l’institution d’une confrérie de nonnes et finit par l’obtenir (Dulva xi, 326) ; passe les mois d’été à Saketana et va ensuite à Çrâvastî trouver Çâkya qui lui donne une instruction (Rgyud XIII, 71o).
Les Sûtras suivants sont prononcés à sa demande ou lui sont adressés, Mdo vii, 3o ; viii, 6o ; 7o ; xv, 8o ; xvi, 7o, 8o ; xix, 3o ; xxv,