Mahâ canda, « La Grande-Fureur », divinité terrible du système tantrika, à la demande de laquelle Vajrapâni dit le tantra de Rgyud xix, 14°. (Son nom est accompagné de l’épithète Mahâbala).
Mahâ-cîtâni, « la grande forêt fraîche », lieu indéterminé où Çâkya a dit le sutra de Rgyud xiii, 4°.
Mahâdevî, « grande déesse », épithète de Çrî. Voir ce nom.
Mahâkâla (Vajra), « le Grand-Noir », divinité terrible du système tantrika. Chaque lettre de son nom a un sens (Rgyud iv, 15°) ; invoqué (Rgyud vi, 2°) ; identique à Vajra Krodha (Rgyud iii, 7°). Kâla désigne le temps et la mort, et c’est peut-être à la puissance de l’un et de l’autre que se rapporte Mahâ-kâla, sans doute le même que Kâla du Kâla-cakra.
Mahakâli (Devi), « la Grande-Noire », devrait être grammaticalement l’épouse de Mâhâ Kâla.
Mahâlalikâ ou mieux Mahallakâ, « la décrépite », femme du pays de Vṛji, mère de Çâkya-muni dans cinq cents générations (Mdo xiii, 14°).
Mahâ-maṇḍala, le grand Maṇḍala (Rgyud ix, 3° : xvii, 14°).
Mahâ mati, tib. blo-gros-chen-po. « Grande-Intelligence », Bodhisattva dont l’entretien avec Çâkya forme le Lankâvatâra-sûtra (Mdo v, 2°).
Mahâ mâyâ, « la grande magie », l’illusion qui fait croire à la réalité de choses non existantes.