Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/499

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
481
VOCABULAIRE DE L’ANALYSE DU KANDJOUR

Yogî et Mahâyogî, termes qui devraient signifier un sectateur du Yoga ou du Mahâ-yoga, mais paraissent désigner des personnages surhumains. Arali, qui entend le tantra Rgyud iv, 5o, est un Mahâyogî.
Yoginî et Mahâ Yoginî, féminines des précédents désignant soit une femme vouée à la pratique du Yoga, soit une certaine classe de divinités, soit même une classe de livres.
Le Rgyud i, 11o est un tantra de l’espèce appelée Mahâ-yoginî ; i, 12o, 13o sont des tantras de l’espèce Yoginî.
Les mystères de toutes les Yoginis (Rgyud iv, 8o).
Énumération et description de Yoginis (Rgyud ii, 2o, 4o).
La pratique assidue d’une Yoginî est la méditation continuelle sur la nature divine (Rgyud iii, 4o).
Mahâyoginî portant le nom de Buddha Kapâlinî ; on lui adresse des mantras (Rgyud iv, 2o). Le Mahâ-kâla est adressé à quelques Yoginis (Rgyud iv, 15o) ; quatre Yoginis s’entrebaisant (Rgyud iii, 5o).
Yon tan bar, un des traducteurs de Rgyud iii, 7o.
Yon tan hod. Skr. Gunaprabha (?) le vingt-neuvième Bouddha de l’Âge heureux (Mdo i).
Yon-tanrrgyal-mts’an. Skr. Gunadhvaja ? le trente-neuvième Buddha de l’Âge heureux (Mdo i).
Yul-hkhor-skyong, traduction tibétaine du sanskrit Râṣtrapâla. Voir ce mot.
Zas-tgsang-ma, traduction tibétaine du sanskrit Çuddhodana. Voir ce mot.
Zas sbyin-ma, « Qui donne de la nourriture ». Le dixième des douze noms de Çrî (Rgyud xv, 4o).
Zla-va, traduction du sanskrit Candra. Voir ce mot. On le prononce Za-va, et il se trouve quelquefois transcrit sous cette forme, par exemple dans le nom de Da-va-zang-po.