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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


VI (45-62 = Vil, 60-72). Traileiueut de la femme qui accouche d’un enfant morl-né ; ce que l’on doit faire de ses vêtements. I a.

I . Un homme meurt dans les profondeurs de la vallée’ : un oiseau prend son vol des hauteurs de la montagne vers les profondeurs de la vallée ; il se repaît du corps de l’homme qui vient de mourir : puis l’oiseau reprend son vol des profondeurs de la vallée vers les hauteurs de la montagne. Il va sur un arbre, un des arbres à bois dur ou des arbres à bois tendre- et sur cet arbre il vomit et fait des ordures’.

2 (7). Or voici qu’un homme monte des profondeurs de la vallée vers les hauteurs de la montagne. Il arrive à l’arbre où [est allé] l’oiseau* : il veut prendre du bois pour le feu. Il abat l’arbre, il le découpe, il le (aille ’ ; il l’allume dans le feu, fils d’Ahura Mazda. Quelle sera sa peine ? 3 (11). Abura Mazda répondit :

Jamais IVasu apportée par le chien, apportée par les oiseau.v, apportée par le loup, apportée par le vent ne met l’homme eu état de péché’. 4 (12). Si la lasu apportée par le chien, apportée par les oiseaux, apportée par le loup, apportée par le vent, pouvait mettre l’homme en état de 1. iàfiiavô i-aouàm, lilléi’. « les profoiideui’s des plaines » ; glose « c’est-à-dire le s profondeurs [d’en basj de la montagne » {zafj-Ui min kôf). ’i. kliriiozhdvanùm, sahlit : « par exemple l’amandier » [vaai vàlnm) ; vareJvauàui, aavin (cf. sscr. vraiid-in) : « par exemple le saule » lo’it). 3. irita, ril (.M. AiLi. jùi’^^), ordures liquides ; paitita, ordures solides. i. upa làin vauàiu aùill jàm liô mereyliô, litt. « arhorem accedit quam Ma aois ». 5. janaiti, maldùtùnêt (pun buu), « il ral)at(par la racine) » ; tliweresaili, paskâiiét làk idk, « il le coupe, pièce à pièce » ; taslili, inshél « il le taille » (en bûches). 6. Pour avoir apporté au feu du bois souillé de Nasa, contrairement à la règle : « dàyata dàltya paii-islita, donnez du bois normal et bien examiné » (cf. vol. I, 390, n. ’i'J). Pour la purilicalion du bois, voir Vd. VII, 28 sq. 7. ûslàrayèiti, dslàv’uièl, c’esl-à-dire « ne rond pas coupable » [vinàskdr là obdûnibid ) : cf. anàslai-clù, traduit dans le Farltxivj zend-pehlvi a-vinds, « sans faute, innocent » ; àsUir est traduit dans le Miaùkliard (II, 33), doska « faute » et rend daUg les traductions judéo-persanes l’hébreu "x :z, péché, crime (cf. Eludes Iraniennes, II, 135). — Cf. DiiRKNBOURG, Essai sur l’histoire de la Palestiiie, 19G, note 1.