peine en coups ; c’est la formule, qui paraît dans certains cas : <( Ouel est
le payement, quelle est l’expiation, quelle est la purification ? » (citha,
âpereti, yaozhdâthrem.). Le Commentaire reconnaît parfaitement
que le premier terme désigne un payement en argent, le second un cliàtiment
par l’Ashtraou le Sraoshô-carana, le troisième une purification
de Tàme ’. Comme nulle pari la citha, l’amende, n’est exprimée et
définie, il faut supposer que déjà anciennement, comme dans la période
moderne, elle est sous-entendue, comme équivalent possible, dans le châtiment
physique, dans l’âpereti. Par suite, dire que le meurtre d’un
hérisson est puni de mille coups de fouet revient à dire qu’il est puni
d’une amende de 6,000 drachmes ou d’un talent ; le meurtre d’un chien
d’eau est puni de 10,000 coups de fouet, c’est-à-dire d’une amende de
60,000 drachmes, de 10 talents. C’est sans nul doute au trésor du temple
qu’allaient ces amendes et il est aise de comprendre comment l’armée
d’HéracIius trouva un si riche butin dans le temple de Ganzak.
L’expiation ne consiste pas toujours tout entière en coups de fouet. Dans
un certain nombre de cas, pour le meurtre du chien d’eau par exemple,
ou le cas de commerce avec une femme dashtân, l’expiation comporte
aussi l’exécution d’un certain nombre de bonnes œuvres. Ces bonnes
œuvres sont : l’otTrande de sacrifice ; le meurtre d’animaux malfaisants,
d’animaux Ahrimaniens ; le don à des prêtres, à des guerriers, à des
laboureurs de tous les instruments de leur profession ; des libéralités à
des pauvres ; des soins donnés aux animaux ; des consiruclions de monuments
d’utilité générale-.
La peine de mort n’est expressément portée que pour r*aêvô-bara (l’homme qui porte seul un cadavre), le faux purificateur, l’homme qui brûle un cadavre, celui qui jette un cadavre à l’eau, celui qui mange de la charogne. Elle l’était également, d’après une tradition qui vaut texte, contre le sodomite et le voleur de grand chemina Le Vendidad parle aussi. 4. lôjis/tn (cillia), pun khmslak ; pûlir (âpereti), imn nslitar u-sroshcaranâm ; yôshdàsr’ih (yaozliclàthrem), pun ravàn (III, 39).
2. Farg. XIV, 3-18 ; XVIII, 70-7G.
3. Farg. III, tiO ; IX, 49 ; VIII, 74 ; VII, •24, 25-27.