724 ANNALES DU MUSEE GUIMET
1. AFRINGAN DAHMAN
Cette prière est désignée dans l’Avesta même sous le nom de dahma âfritish qui s"oppose à dâmôish upamana, celui-ci étant « lamalédiclion du sage*, l’autre, la « bénédiction juste », c’est-à-dire « la bénédiction du juste ». Dahma est proprement l’opposé detanuperetha, (c l’homme qui est en état de péché » : c’est l’homme en état de grâce, en étal de salut. Personnifiée, elle est devenue le nom d’un Génie, Dahmdn Afrin : c’est le Génie qui fait que quand un juste prononce un bon souhait, le bien souhaité arrive-.
Le texte de la Dahma âfriti proprement dite (§§ 2-7) est identique au Yasna LX, 2-7 (traduit en pehlvi et en sanscrit). 11 y a de YAçirvâd une traduction sanscrite (fonds Burnouf, Y, 101-100 ; publiée dans les Etudes iraniennes, II, 329-330).
■1. Yath ;" ; aLù vairyô [2 fois).
Ashcm vohù (5 fois).
Fravarànè. Je me déclare adorateur de Mazda, disciple de Zarathushtra, ennemi des Daêvas, sectateur de la loi d’Ahura ; en sacrifice, prière, réjouissance et glorification.
Khshnaothra. Réjouissance à la bonne Bénédiction du juste et à la redoutable Imprécation du sage !
Yathâ ahû vairyô. Le Bâspi : Le désir du Seigneur, etc.. Le Hàspi met de YEsm bon sur le feu.
2’. Le Zct seul : Puissent venir dans cette demeure les plaisirs, les faveurs, les dons, les bons accueils faits aux justes ! Puissent s’élever dans cette maison Sainteté et Souveraineté, Fortune, Gloire et Bien-Ètre, et longue suprématie dans cette religion d’Ahura, de Zarathushtra ! 3. Que ne périsse point dans celle maison le troupeau ! Que n’y périsse point la 1. Vol. I, 17, nolcGl.
2. Voir plus haut, p. 317.
1. .§§ 2-7 = Yasna IjX, 2-7 : voir là le commentaire.