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ZEM)-AVESTA : VF.NDIDAD. — FARGARD 4 49

La numérotation des sections montre le classement logique des fragments. Le principal trouble a été causé par une transposition qui appartient déjà au manuscrit d’où sortent tous les manuscrits connus et qui a jeté le § 46 entre la section sur la charité et la digression correspondante sur la dignité des biens matériels. C’est cette transposition qui a rendu si obscure toute cette partie du Fargard.

i . Celui qui ne rend pas à l’homme qui le réclame l’argent prêté sur sa prière’ est larron de la chose prèlée^ est brigand à l’égard du prêteur- ; chaque jour, chaque nuit qu’il enserre dans sa maison^ comme étant à lui, [le biend’autrui]’.


I a.


2 (4 . Créateur du monde des corps, saint !

Combien y a-l-il de contrats devant loi, AhuraMazda^ ? AhuraMazda répondit :

11 y en a six. ô saint Zarathuslhra.

Le premier est le contrat de parole ’.

Le second est le contrat de main ’.

1 . yù nairê ncmanbanlè iiôit noiiiô |)aiti-l>araiti : lu-mù est Iraduil ni//i>/ishti « prière ■>. il s’agit de la cliose demandée en prièi’e ; nemanliaflt. nijài/ishnômand « l’homme du nyàyishn », est celui « qui a confçvr l’ol^jcl demandé >, le nemù-l)ai"i, cl à ((ui il fallait le rendre, le rapporter ("paili-ljaraiti). 2. I>arrou (lâvusli), quand il répond à celui qui réclame : « je ne l’ai pas » {lûi/ani ) ; brigand (hazanha, quand il répond : « je l’ai, mais ne te le rendrai pas» [ilam apal là yahbûnam). Voir la définition du tàyush et du hazanlia, vol. 1, 404, note 23. 3. Chaque jour qu’il le garde, le crime de vol est renouvelé. — maèlbemnabA. iiii/idn, défini darpushl tjds, « lieu fort, lieu de sûreté ". — l^es mots yat va kasvikâmcîna n’appartiennent pas au texte ; c’est une citation du Commentaire, qui assimile le cas présent à celui du Vd. XVIII, 34.

4. La classification qui suit semble être double, les contrats étant définis d’abord par leur forme, puis par la valeur de l’objet. Le vacaliinô serait le contrat formé