V. Le cinquième fragment comprend les dernières instructions données par Çâkya à son disciple Ananda sur la manière de compiler sa doctrine.
VI. Enfin le sixième se rapporte à des événements postérieurs au Nirvâna ; il traite de l’introduction du bouddhisme au Kâçmir et de la succession des premiers chefs du bouddhisme après le décès de son fondateur.
Une notice spéciale précédera chacune de ces traductions : j’ai cru devoir y introduire des divisions en chapitres qui ne sont pas dans le texte. Ces divisions, qui aident le lecteur, n’ont pas besoin d’être justifiées. Il en existe de semblables dans les récits pâlis correspondants.
Certains faits, racontés ou cités dans un fragment, se retrouvent dans un autre. Il est impossible, quand on traduit des textes indiens ou tibétains, d’éviter ces répétitions qui se rencontrent souvent dans un même texte. On pourra noter aussi certaines divergences dans les parties communes ; c’est que nos textes sont tirés de trois volumes différents, et que la rédaction des mêmes faits n’est pas toujours identique. Toutefois les fragments que nous donnons sont trop courts et trop peu nombreux pour qu’on puisse être frappé de ces différences autant qu’on devrait l’être.
Nota. — J’ai dit de quelle portion du Kandjour sont tirés les deux premiers fragments ; j’ai omis de donner pour les suivants la même indication. Je crois devoir réparer cet oubli :
Le troisième fragment est tiré du Dulva (VI, 93-118) ; — le quatrième du Dulva également (X, 141-4, 145-150 et 160) ; — le cinquième est emprunté au Mdo (VI, 181-3) ; — le sixième est extrait du Dulva (XI, 684-90).