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Page:Annales du Musée Guimet, tome 6.djvu/80

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

ils témoignent leur allégresse, chacun par son chant. Tel fut le second signe précurseur.

Et ce qu’il y a, dans tous les jardins de plaisance, les parcs et bois de plaisance du roi Çouddhôdana, d’arbres divers à fleurs et à fruits et de saisons diverses, tous à la fois se couvrent de fleurs épanouies. Tel fut le troisième signe précurseur.

Et les étangs, dont l’eau sert à l’usage du roi Çouddhôdana, tous tant qu’ils sont, sont remplis de lotus à mille feuilles, de la grandeur de la roue d’un char. Tel est le quatrième signe précurseur.


Le roi Çouddhôdana au milieu de sa cour
Le roi Çouddhôdana au milieu de sa cour. (Bas-relief d’Amravati.)
Ce bas-relief et les deux suivants sont sculptés sur la même pierre ; ils appartiennent
au Muséum de la Société asiatique du Bengale, à Calcutta.


Et ce qu’il y a, dans la demeure pure du roi Çouddhôdana, d’espèces de mets : Beurre clarifié, huile, miel, jus de canne, sucre, quels qu’ils soient,