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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

sarpa, ainsi que nous l’avons vu précédemment, il faut omettre les rites suivants : la tonsure d’un enfant, l’investiture (du cordon sacré de l’épaule et) de la ceinture sacrée, le mariage, l’établissement du feu sacré, les fêtes sacrificatoires, la fête du dernier jour de l’année lunaire, et l’onction d’un roi. Cependant aucun autre rite ne doit être omis.

Le commencement et la fin d’un sacrifice nouvellement promis aux dieux par un vœu ne peuvent pas avoir lieu dans le mais soustractif, mais un peut commencer et finir dans le mois soustractif les ablutions du mois de Māgha, si ce n’est pas la première fois qu’on les fait. Il faut commencer les ablutions du mois de Māgha le jour de la pleine lune du mois soustractif pendant lequel le soleil entre dans le Capricorne, et les terminer le jour de la pleine lune du mois de Māgha dans lequel le soleil entre dans le Verseau. On doit observer la même règle pour le mois de Kārtika.

Si le mois de Vaishākha est un mois additif, des ablutions de Vaishākha et les sacrifices promis mensuellement (aux dieux) doivent commencer le jour de la pleine lune du mois précédant de Ćaitra, se continuer pendant deux mois et finir le jour de la pleine lune du mois ordinaire de Vaishākha, Tout ce qui a été indiqué jusqu’ici comme ne devant pas se faire pendant le mois intercalaire s’applique aussi au coucher, à la jeunesse et à la vieillesse de Vénus et de Jupiter.

L’opinon la plus générale est que leur vieillesse comprend les sept jours qui précèdent leur coucher, et leur jeunesse les sept jours qui précèdent leur

    appelés dans le texte rites funéraires de Manu correspondent à ces quatorze grands âges de Manu et par conséquent, on doit les célébrer quatorze fois l’an.

    Outre les quatre rites de Yuga et les quatorze de Manu, il y en a soixante-dix-huit autres également obligatoires, faisant en tout quatre-vingt-seize rites qui doivent être célébrés chaque année. Ils se composent de 12 Amā ou rites de nouvelle lune ; 4 rites de Yuga et 14 de Manu, comme nous venons de le dire ; 12 Kranti correspondant aux 12 passages du soleil dans les constellations zodiacales ; 12 Dhriti qu’on célèbre le jour du mois ou le soleil et la lune sont du même côté de l’un ou de l’autre solstice, mais dans une direction opposée ; 12 Pāla qu’on célèbre le jour du mois on le soleil et la lune sont de côtés différents de l’un ou de l’autre solstice, mais que leur déclinaison est la même ; 15 Mahālaya grands rites funéraires et sacrifices importants qu’on accomplit à la fin de l’année lunaire indoue dans le mois de Bhādrapada qui est le dernier mois de l’année dans l’ère de Vikramāditya, mais pas du Shālivāhana ce qui prouve qu’autrefois l’ère de Vikramâditya était en usage dans toute l’Inde puisque maintenant encore ceux qui suivent l’ère de Shālivāhana accomplissent ces rites dans le mois de Bhādrapada conformément au calendrier de Vikramāditya ; 5 Ashtaka célébrés le huiitième jour de cinq mois de l’année ; 5 Anvashtaka célébrés le neuvième jour de cinq mois de l’année ; et 5 Purvedyu célébrés le septième jour de cinq mois de l’année.