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Page:Annales du Musée Guimet, tome 7.djvu/215

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LE DHARMASINDHU

que de l’eau et, de cette façon, observer le jeune. Quand la partie terminale complémentaire du jeûne d’un mois^^113, ou du rite funéraire des ancêtres, ou du rite Pradosha^^114 tombe à la douzième Tithi avec son jeûne, il faut accomplir le rite du repas final avec de l’eau. Quand une entrée solaire dans un signe du zodiaque, époque où un maître de maison qui a un fils ne doit pas jeûner, a lieu pendant la onzième Tithi (avec son jeûne), il faut boire très peu d’eau, manger quelques racines, des fruits, du lait (et ainsi observer le jeûne, voir note 75). Si deux jeûnes, ou deux rites de repas de nuit, ou deux rites d’un repas par jour tombent le même jour, il faut alors déclarer la résolution suivante (voir notes 27 et 87) : « Par le moyen de cette seule cérémonie, j’accomplis et ce jeûne-ci (en le nommant) et cet autre (en le nommant) » et ainsi le jeûne, le culte, et l’holocauste sont accomplis ensemble. Quand un jeûne et un rite d’un repas par jour tombent un même jour et que ce jour renferme des parties de deux Tithis, alors recourant même au temps inférieur du jour » ^^115, un des rites doit être célébré pendant la première Tithi et l’autre rite pendant la seconde Tithi ; mais si ce jour se compose d’une seule Tithi complète (voir chap. iv) un des rites, doit être célébré par un remplaçant, tel qu’un fils, etc. Conformément aux textes tels que celui-ci : « Le rite célébré en vue d’une grâce spéciale est incompatible avec le rite constant » ^^116 (voir note 105) on doit rechercher lequel (des deux rites tombant le même jour) doit être accompli, en examinant soigneusement si l’un des rites est volontaire et fait en vue d’une grâce spéciale, et l’autre obligatoirement constant ; si l’un a une grande et l’autre une faible importance ; s’ils sont ou ne sont pas incompatibles ; et s’ils peuvent ou ne peuvent pas être combinés.

Telle est la définition générale des rites sacrificatoires, le sixième chapitre.

113 Voir note 75.

114 Rite de jeune qui s’accomplit en l’honneur de Shiva au temps de la treizième Tithi. Ici le mot « Pradosha » n’est pas employé dans le même sens que dans le leste auquel se rapporte la note 79.

115 Le temps inférieur est habituellement la fin de l’après-midi, moment pendant lequel il est de règle qu’aucun rite ne doit être célébré.

116 L’auteur ne dit pas quel est celui des livres dénommés dans la note 18 qu’il cite ici.