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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

prendre le second jour, même s’il ne renferme qu'une minime partie de la troisième Tithi. Mais si par suite de la brièveté du jour[1] aucune partie quelconque de la troisième Tithi ne s’étend sur le jour suivant de la quatrième Tithi, il faut alors prendre le jour qui précède, même s’il est empiété par la la seconde Tithi.

Lorsque, au temps où les jours sont longs, la troisième Tithi couvre le premier jour avec soixante ghaṭikas, et s’étend sur le second jour avec un excédent d’une ghaṭika seulement[2], il faut rejeter, quoique plus complet, le premier jour pour le vœu sacrificatoire à Gaurī (voir notes 120 et 71) et prendre ce second jour dans lequel la troisième Tithi vient en contact avec la quatrième.

Telle est la description de la troisième Tithi, le neuvième chapitre.


  1. C’est-à-dire, lorsque les jours étant courts la troisième Tithi finit avant le lever du soleil. En voici un exemple : Supposons que le soleil se lève un Lundi à 6 heures 15 minutes ; la troisième Tithi qui commence le Dimanche va jusqu’au Lundi matin, mais elle finit avant le lever du soleil, soit à 6 heures 10 minutes ; c’est alors le Dimanche qu’il faut prendre pour célébrer les rites de la troisième Tithi et non le Lundi.
  2. On donne la préférence à ce jour, parce que la troisième Tithi est consacrée à Pârvatî et la quatrième à son fils Ganésha et que le jour, dans lequel ces deux Tithis se rencontrent, est particulièrement sacré. Pour comprendre ce passage, ou doit se rappeler que certaines Tithis ont plus de soixante-six ghaṭikas et comprennent deux levers de soleil.