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HÂ 20 — BAGHÂN YASHT 2




Commentaire sur l’Ashem vohû.


ashem vohû vahishtem astî, ushtâ astî ;
ushtâ ahmâi hyat ashâi vahishtâi ashem.


« La sainteté est le bien suprême, et c’est aussi le bonheur. Bonheur à celui qui est saint de la sainteté suprême 1[1] ! »

Cette prière, étant la plus courte, est aussi la plus fréquemment récitée. Elle est à peu près pour un Parsi ce que le kalima est pour un Musulman. Elle est quelquefois désignée sous le nom d’Ashem vahishtem, d’après le premier et le troisième mot, et par là mise en rapport plus étroit avec l’Amshaspand Asha vahishta qui d’ailleurs personnifie le même principe. On trouvera une glorification enthousiaste de l’Ashem vohû dans le Yasht de cet Amshaspand (Yt. III, 14 sq.).



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a

  1. 1. Je suis la traduction de Tir Andâz qui donne un sens cohérent, en accord avec le texte comme avec la traduction pehlvie, mais plus clair et plus explicite que cette derniere. Il traduit : --------- ----- ------- ------ -------- ------- -------- ------ ------- ------- ------- --------- -------- -------. Mais il limite trop le sens de l’Asha qu’il fait synonyme de « vérité » : c’est le bien en général, l’observance des bonnes œuvres, comme le re-connaît la glose pehlvie (aigh ghal vakhdûnind kâr û karfak).