Page:Anonyme – Bordel patriotique, 1791.djvu/60

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le comble à ma ſatisfaction, vous ſurpaſſez tous mes deſirs.

D’Anton.

Il faut ſe rendre ſervice dans la vie ; vous ne ſavez pas écrire. Vous ſeriez mort de faim ſi je n’avois pas fait votre Ami du Peuple, votre Moniteur, votre Offrande à la Patrie, & votre Dénonciation de Necker; d’ailleurs j’étois bien aiſe de calomnier les gens que je n’aimois point. Vous en aviez bien le deſir ; mais il vous en manquait le talent.

Marat.

Je n’ai jamais écrit que ſous les charniers pour les porte-faix & les poiſſardes. Votre plume m’a donné de la réputation comme votre foutre me donne du plaiſir. Ah !