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Page:Anonyme - Al-Cheil et Esou-Li.djvu/12

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AL-CHEIL ET ESOU-LI.



Dans la cité du Kaire habitait Esou-Li,
Jeune et d’une beauté d’un mérite accompli.
Chacun en l’admirant s’arrêtait devant elle.
Pour la légèreté, c’était une gazelle,
Et par sa taille svelte, au doux balancement,
Ressemblait au palmier agité faiblement ;
Son œil ardent et vif, à la brune paupière,
Était, de tous les cœurs, la flèche meurtrière.
Esou-Li possédait ce charme qui séduit,
Quand apparaît la lune à sa quinzième nuit.
Son esprit enjoué brillait par ses malices ;
Mais, malgré ce travers et de nombreux caprices,