« Je vos rendrai Coloigne et Gormaise et Espire,
« Et la tor de La Roche dont vos fustes fors mise.
« Encor vos ferai dame de [grant] fermeté riche. »
Quant l’entent la duchesse, s’en fu si esbaudie
Qu’ele n’ot onques cure de sa male haschie,
Ainz apela le duc, si li a pris a dire :
« Sire Do de La Roche, dès or m’en vois je, sire. »
Et Tomiles commence et [si] haste ses noces ;
Par le mien escïent, comparé ert encores.
Chantent cil jugleor et violent et rotent.
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Des Aiz a la Chapele jusqu’à Bacce a la porte
Et de Verdun ou mont entre ci que a Roinne
Ne remest plus cité, tant fust de haut mur close,
Que Landris ne preïst par vigor et par force ;
Et par mer et par terre mena il tel esforce,
De plainne Monpeillier jusqu’a Constantinoble
Et de Montefleüne deci qu’a Finepople,
Ne remest plus paien, Sarazin ne Turcople,
Que ne feïst passer par mi le Bras Saint George,
Ce est une riviere qui molt est roide et forte ;
Dont la chançons commence merveillose dès ore.
- ↑ — 855 f. a s’orisoraison. On serait porté à corriger sa raison ; mais alors il faudrait supposer que le v. 855 est le début d’une laisse dont la suite nous manque. — 858 Après ce vers il y a une lacune. Les vers suivants annoncent visiblement les exploits de Landri, mais rien, dans le texte, n’indique qu’il s’agit de Landri. — 859 sic. — 860 Et de V. il sont antresi q. a Roinne. Par Roinne il faut entendre le Rhone — 862 Que on ne prist p. v. ou p. f. — 865 Montefleune ou Montefleuve. — 868 Si ; fort et roide.
— 852 mal’ adventure.