dans la laisse LXII, porquirent, pour porquierent, saint Pire, pour saint Pierre, jugire, pour jug[i]ere, etc., et faire des corrections analogues dans la laisse CXV. Mais il y a des mots qui résistent à toute correction : on peut lire tirie, pour tirée 4086, mais il paraît difficile de corriger affiirent, 2146, pour affierent, considéré comme équivalent d’affiierent et le cas des mots (laisse CXV) detiennent 4060, entrerent 4085, novelle paraît désespéré[1]. — Nous avons par conséquent laissé les assonances de ces deux tirades à peu près telles qu’elles étaient dans le manuscrit, les abandonnant, comme un problème à résoudre, aux phonétistes de profession. — Ce qui complique encore le problème, c’est que la réduction d’ié à i devant consonne ne se rencontre dans aucune des nombreuses laisses incontestablement en i-e qu’offre le poème ; d’autre part, on ne saurait considérer les laisses LXII et CXV comme des interpolations, car elles sont nécessaires à la marche du récit.
O-e, neuf laisses : XI, XXVIII, XXXV, XLVII, LII, LXX, CIII, CXX, CXXIII ; l’o doit être fermé dans les laisses XLVII et CXXIII. — On peut noter que, dans la laisse CXXIII, dolce (féminin de l’adjectif) assone avec plore[2] 4539 et tote 4939, de même que le masculin, douz dans la laisse masculine XXXVI, assone avec menor, seignor et toz. Dans la laisse XI, cloistres 436 assone avec ofre, ores, sorent ; dans la laisse LXX, Antoine avec offrent, broche, parole ; de même, dans la laisse CXX, istoire et victoire avec deporte, queroles, etc. Enfin oi suivi d’n mouillée se rencontre dans la laisse CXXIII (Coloigne, Sasoigne [2 fois], Tresmoigne).