la littérature scandinave, où elle est devenue le poème norvégien l’Elissaga[1].M. Eug. Koelbing a bien voulu traduire en allemand, pour la Société des anciens textes, ce poème dans sa forme la plus ancienne ; c’est sur cette traduction qu’est faite la version française que je publie plus loin.
Avant de comparer les deux versions française et norvégienne, je reproduis la notice que M. Koelbing a jointe à sa traduction.
Les mss. de la saga sont :
A — Université d’Upsal, ms. Delagardie 4-7, vél. in-fol. xiiie siècle.
D — Stockholm, ms. 7, parchem., in-fol. (1500).
C — Copenhague, Arnamagnéen 533, parchem., in-4o (1400).
B — Stockolm, ms. 6, parchem., in-4o (1400).
Fragments :
F1 et F2 — Copenhague, Arnamagnéen 567, in-4o (1350).
H — Copenhague, Arnamagnéen 579, in-4o (1500), 6 feuillets.
E — Copenhague, Arnamagnéen 580 in-4o (1300), 1 feuillet.
Le ms. A est celui qui, par son âge et par son contexte, se rapproche le plus de l’original. Ce n’est certainement pas l’original lui-même, comme le prouvent différentes altérations et omissions. — À la même classe (= x) que ce ms., appartient D dont le texte est très écourté et parfois altéré. — E (un feuillet) appartient aussi à cette classe.
- ↑ M. Eug. Koelbing doit donner prochainement une édition de cette rédaction norvégienne.
de ce poème (p. xxxiii-xxxiv) les vers 12753-12756 de la Chronique rimée de Philippe Mousket (éd. Reiffenberg), qui font allusion à la parenté d’Élie avec le roi Louis. Voy. Romania, t. VII, p. 156.