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élie de saint gille

Après avoir étudié successivement le roman d’Élie de Saint-Gille au point de vue de la langue et de la versification, après avoir examiné la date de sa composition, son origine, son développement à l’étranger et sa place dans l’épopée française du moyen âge, il me reste quelques mots à dire sur la manière dont a été faite cette édition. Contrairement à ce qui avait eu lieu pour l’Aiol, où les corrections avaient été multipliées, j’ai respecté ici, presque jusqu’à la servilité, l’orthographe bizarre du scribe, en corrigeant toutefois les fautes contraires à la mesure du vers. Pour la saga, j’ai suivi, d’aussi près que possible, la traduction allemande de M. Koelbing ; j’ai seulement ajouté, en marge, la concordance avec la numérotation des laisses du poème français. Je me suis permis aussi de ramener, quand cela se pouvait, les noms propres norvégiens à la forme donnée par le français. Un Glossaire vient ensuite, qui n’est que le complément de celui d’Aiol : je n’y ai pas admis, en effet, les mots[1] ou les formes qui avaient déjà été expliqués dans celui-ci. Un Index de noms de personnes et de lieux complète le volume.

En terminant cette introduction, qu’il me soit permis d’adresser mes meilleurs remerciements à mon

  1. Une faute d’attention a fait traduire dans le Glossaire d’Aiol ateriel par ratelier (v. 1043) ; ce mot, plus connu sous la forme hasterel, n’a ici rien de commun avec hasta et signifie nuque.