Page:Anonyme - Essai d’une école chrétienne, 1730.djvu/431

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R. L’humilité, la docilité, & une sainte faim de ce pain céleste qui forme les justes, les nourrit, & les fortifie.

D. Quelle est la troisiéme ?

R. L’attention de l’esprit appliqué à connoître la vérité & la volonté de Dieu avec un desir sincere de la mettre en pratique.

D. Pouvons-nous de nous-mêmes nous mettre dans ces dispositions si nécessaires pour profiter de la parole de Dieu ?

R. Il faut les demander à Dieu par quelque courte & fervente priere avant que d’entendre, de méditer ou de lire sa divine parole.

D. Quelle priere peut-on faire pour cela ?

R. On peut lui dire avec le Roi Prophète.

Soyez à jamais béni, ô mon Dieu, de ce que vous voulez bien m’instruire de la justice de vos ordonnances : ôtez