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ANALYSE DE LA CHANSON

donnés le roi d’Esclavonie, Milon et Esmeré arrivent à Rome et se logent chez un riche bourgeois. Le lendemain, avec leurs vingt chevaliers, ils prennent part à un combat et taillent en pièce quarante ennemis, sortis des rangs à leur rencontre. Oton et sa fille, du haut de leur palais, ont vu ces prouesses et voudraient savoir quels sont les chevaliers inconnus. Florence a surtout distingué Esmeré. (L. XXVI, v. 699-XXVII) — Trois cents Grecs s’étant avancés pour venger leurs compagnons, une mêlée terrible s’engage. Le roi Oton envoie, à la rescousse des chevaliers inconnus, sept cents Romains sous la conduite des deux frères Agravain et Sanson. Défaite des Grecs. Retour de Milon et d’Esmeré chez leur hôte, auquel ils font présent de dix chevaux conquis ; après quoi ils se rendent au palais du roi. Oton adresse des exhortations à ses hommes. (L. XXVIII-XXXI) — Comme le roi et ses barons sont à table, Milon, Esmeré et leurs vingt compagnons se présentent à la cour. Milon dit qui ils sont et pourquoi ils viennent. Ils sont priés de prendre place à table. Florence, assise à côté d’Esmeré, s’éprend tout de suite de lui. (L. XXXII-XXXIV, v. 988) — Garsire, campé au bord du Tibre, est furieux de son échec. Sans écouter les conseils des siens, il ordonne l’attaque immédiate de Rome, Un espion romain va raconter à Oton la résolution de Garsire, Sur l’avis d’Esmeré, les Romains iront à la rencontre des Grecs. (L. XXXIV, v. 989-XXXV) — En voyant approcher la bataille décisive, Florence, pensant qu’elle pourra empêcher le carnage, s’offre à épouser Garsire. Mais Oton n’y consent pas et exhorte ses hommes au combat. Esmeré obtient la première joute. Énumération des forces d’Oton. Cependant, les Grecs sont deux fois aussi nombreux que les Romains. Le roi Oton promet sa fille avec la ville de Rome à celui qui se distinguera le plus. La bataille s’engage. (L. XXXVI-XLVIII) — Esmeré tue un seigneur grec, Brucabaut. Oton et Garsire se rencontrent dans la mêlée et échangent de vigoureux coups d’épée. Comme les Grecs viennent