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Page:Anonyme - Florence de Rome, tome 1.djvu/46

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INTRODUCTION. — CHAPITRE II

l’arrivée d’une sainte personne, Florence est reçue en grande solennité par les religieuses. Elle veut se faire nonne. (L. CLXXXIV-CLXXXVI) — Tandis que Florence entrait en religion à Beau-Repaire, voici ce qui était arrivé à Escot. Il avait été recueilli par un navire et déposé au premier port. Mais les privations l’avaient rendu malade ; le visage enflé, muet et à moitié aveugle, il logeait dans une cabane hors de la ville. (L. CLXXXVII, v. 5584-5615) — Esmeré aussi était malade : dans une guerre contre le roi de Pouille, il avait été blessé à la tête par une flèche, et le médecin n’avait pu retirer la pointe enfoncée dans son crâne. (L. CLXXXVII, v. 5616-CLXXXVIII, v. 5643) — À Beau-Repaire, Florence avait, par ses prières, guéri une jeune nonne malade. Le bruit de cette cure miraculeuse attire à Beau-Repaire une foule de malades, qui sont tous guéris par la pieuse femme. (L. CLXXXVIII, v. 5644-CXCI) — Milon, qui, chez Guillaume de Dol, avait, par sa bravoure, conquis l’estime de tout le monde, était devenu lépreux en punition de son crime envers son frère et sa belle-sœur. Ayant entendu parler de la sainte femme de Beau-Repaire qui guérissait tous les maux, il obtient de son maître qu’on l’y conduise. (L. CXCII) — Macaire, l’assassin de Béatrice, était également malade : il avait le corps enflé et les jambes percluses, Apprenant ce qui se passait à Beau-Repaire, il veut

    d’Aragon, qui se faisait entendre toutes les fois que la religion était menacée de quelque danger, et qui a servi de sujet à l’opuscule de Don Juan de Quinones (Discurso de la campana de Villilla, Madrid, 1635, in-4o) ; cf. Le Violier des Histoires romaines, par G. Brunet (1858), p. 212, note (à propos de saint Grégoire). Mentionnons enfin le conte intitulé The son who heard voices dans W. Webster, Basque Legends (1877), pp. 137-140. Il est curieux de lire l’explication « naturelle » de ces miracles dans l’ouvrage cité de Brewer (p. 369). La corde de la cloche aurait souvent été portée dans une cabane près du clocher, dans laquelle se tenait le sonneur, de sorte qu’on ne voyait pas celui-ci. Quelquefois même le sonneur tirait une autre corde attachée à la corde de la cloche. De là tout le miracle !