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an VI) une analyse classée parmi les Romans de Féerie. Au dessous, d’une autre main, on lit : « Il ne paroît pas que celuy de l’Escouffle ait jamais été imprimé et je le crois même infiniment rare. Mais quant à celuy de Guillaume de Palerme et de la Belle Melior sa mie, il est plus commun. L’abbé Lenglet en cite plusieurs Mss. et une Édition Gothique sans date. V. l’Extrait que donne de ces 2 mss. M. de Barbazan dans ses notices sur d’anciens Mss. C’est de ce même exemplaire dont il parle qu’il a vu autrefois dans la Bib. de M. le duc de La Vallière à qui il a appartenu. » Avec la seconde partie de cette Bibliothèque, il passa aux mains du marquis de Paulmy, qui céda ses livres à M. le comte d’Artois, dont la bibliothèque prit le nom de l’Arsenal à la Révolution.

Dans sa Bibliothèque des Romans, Lenglet Dufresnoy cite en effet plusieurs éditions du roman en prose de Guillaume de Palerme et un seul manuscrit sans y ajouter aucune indication ; quant aux notices de Barbazan, qui n’ont pas été publiées, il nous suffit de savoir qu’il a décrit le manuscrit de La Vallière ; nous chercherons donc ailleurs des renseignements, qui vraisemblablement ont dû lui échapper.

La source la plus ancienne pour nous a été la Bibliothèque prototypographique de Barrois, où, sous la rubrique 𝔏𝔦𝔟𝔯𝔞𝔯𝔦𝔢𝔰 𝔡𝔢 𝔅𝔬𝔲𝔯𝔤𝔬𝔤𝔫𝔢, nous trouvons parmi les livres de 𝔅𝔞𝔩𝔩𝔞𝔡𝔢𝔰 𝔢𝔱 𝔡’𝔞𝔪𝔬𝔲𝔯𝔰, au no 1362 (p. 199) de l’ℑ𝔫𝔳𝔢𝔫𝔱𝔬𝔦𝔯𝔢 𝔡𝔢 𝔩𝔞 𝔩𝔦𝔟𝔯𝔞𝔯𝔦𝔢 𝔮𝔲𝔦 𝔢𝔰𝔱 𝔢𝔫 𝔩𝔞 𝔪𝔞𝔦𝔰𝔬𝔫 à 𝔅𝔯𝔲𝔤𝔢𝔰, dressé en 1467 : « Ung livre en parchemin, couvert de cuir rouge intitulé au dos : ℭ’𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔯𝔬𝔪𝔞𝔫𝔱 𝔡𝔢 𝔊𝔲𝔦𝔩𝔩𝔢 𝔡𝔢 𝔓𝔞𝔩𝔢𝔯𝔪𝔢, historié, escript en