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Huon de Bordeaux.

P. 3, v. 32 : [bcui esliriés]. a : c’or l’eslisiés, leçon que le sens de la phrase rend inacceptable.

P. 5, v. 18 : en Portemalle. Var. de b : en Portemair. V. le poëme d’Ogier.

P. 6, v. 5 :

Je n’oi ainc puis si hardi chevalier.


Ce vers ne paraît pas offrir un sens complet. Les deux vers qui le suivent, quoiqu’ils se comprennent à la rigueur, semblent aussi demander un complément. Il est probable que le copiste du manuscrit de Tours aura omis les deux vers ci-après, qu’on lit dans b, et que nous avons regretté trop tard de n’avoir pas empruntés à ce manuscrit :

Qu’encontre lui osast puis chevalchier.
Adont me disent mi maistre consellier
Se ne faisoie, etc.

P. 6, v. 17 : Tant [bme] proierent. a : li proierent.

P. 6, v. 19 : El mont d’Araine. Var. de b : El mont de Renne.

P. 6, v. 26 : Mais le couruc. Le manuscrit a donne ele, faute manifeste que nous avons corrigée.

P. 7, v. 7 : Que[l] faciés roi. Var. de b, qui justifie notre restitution : faites en roy.

P. 7, v. 17 : paradis le [bregne] droiturier. On lit dans a : paradis le glore. Il faut corriger évidemment comme b l’indique, ou lire paradis de glore, expression qui revient souvent dans les chansons de geste ; mais la correction de b est meilleure.

P. 7, v. 27 : et [bamor] au clergié. a : et amés au clergié, leçon fautive. V. ce vers répété p. 13, ligne 23.

P. 7, v. 31 : que vous [bm’oiés] nonchier. a : m’orrés, faute évidente.