Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/23

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souple et grand chasseur de lapins. Son œil est vif, son naturel colère, et cependant facile à apprivoiser, et docile ; il sent mauvais, surtout lorsqu’on l’irrite. On élève en France les petits dans des cages ou tonneaux garnis d’étoupes : du pain, du lait et du son, voilà leur nourriture. L’homme, toujours industrieux pour faire tourner à son profit l’instinct et l’industrie des animaux, tire avantage du naturel carnassier du Furet. On le mène à la chasse ; on le lâche dans les trous des lapins, après l’avoir muselé, afin qu’il ne tue pas les lapins dans le fond du terrier, et qu’il