Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/40

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l’hiver, ils restent engourdis dans un état de léthargie sans prendre de nourriture. Comme ils ne perdent alors presque rien par la transpiration, ils n’ont pas besoin de réparer. C’est pendant l’hiver qu’on les saisit dans leur retraite. En été, ils creuseraient sous terre, à mesure qu’on avancerait. Ces animaux deviennent familiers. Ils s’asseyent sur le derrière, se servent de leurs pates de devant comme de mains pour manger. Les Savoyards indigens dressent cet animal à plusieurs petits exercices, et le promènent dans toute l’Europe. L’adresse avec laquelle il