Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/47

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son terrier. Son adresse est telle, qu’il surprend les oiseaux qui voltigent le long des haies.

Cet animal vorace détruit les lapereaux, les levrauts, et saisit même quelquefois les lièvres au gîte. Quand il trouve une caille ou une perdrix sur ses œufs, il mange la mère et les enfans à naître. Pressé par la faim, il dévore des mulots, des grenouilles ; il se nourrit aussi d’insectes, de fruits et de miel.

Sa peau mue quand il est pris jeune, ou pendant l’été. En France, il est ordinairement de couleur rousse, avec la gorge mêlée de blanc et de noir ; mais