Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/70

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serait bien rompu cent fois le cou, qu’il n’en aurait pas seulement eu la queue d’un. Enfin, à force de réfléchir, il s’avisa d’un excellent moyen. Ce fut d’ôter son bonnet de dessus sa tête, d’en faire une petite pelotte en le roulant, et de le jeter ainsi à terre de toutes ses forces. Il n’eut pas plus tôt fini, que voilà tous nos singes qui se décoiffent, font de petites pelottes de leurs bonnets, et les jettent à terre. Il ne faut pas demander si notre marchand fut prompt à les ramasser, et à décamper.