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APPENDICE

SUITE DE
L’ENTRÉE D’ESPAGNE
par Nicolas de Vérone[1]

303 aGrant pieçe sunt ensamble ch’i ne porent movoir
D’iluec ou il furent, car cescun cor veoir
Le niés ou roi de France qi estoit lor espoir.
E qand l’empereor oit dou parler pooir,
5« Bieus niés », feit il, « ceste corone d’oir
« Qe lonc tens ai tenue, vos la rend sens demoir,
« Car veilard sui je uymés, ond je vous faiç mien hoir ;
« Uymés veul repousier ao matin et ao soir.
« Encoronier vous veul a honoir saint Gregoir :
10« N’i a nul q’in ait envie ; cescun a le voloir
« Qe soiés coronié, e je mieme por voir.

  1. Ces 131 vers et demi ont été ajoutés par une main postérieure à la fin du manuscrit de Venise coté gall. XXI d’après lequel nous avons publié l’Entrée d’Espagne. La fin de fin de l’œuvre de Nicolas de Vérone (7113 vers), conservée par le manuscrit de Venise coté gall. V, a été publiée par le professeur A. Mustafia sous le titre de La prise de Pampelune, en 1864 (Altfranz. Gedichte aus Venezianischen Handschriften, I. Vienne, Carl Gerold).
  2. — 6 Qe lõt tẽs oit p. — 7 sui ia — 8 et asoir — 10 A la nul, secunu