Page:Anonyme - La Commune (chanson), paru dans Le Peuple de Lyon, 2 août 1903.djvu/4

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Quand les obus allumaient l’incendie
Éclair humain guidant tes derniers pas
Pauvre Commune à ta grande agonie
La France calme assistait l’arme au bras.
Sois donc esclave affreuse valetaille
Et si les fers éveillent tes remords
Admire enfin la sublime canaille
Qui fit Paris capitale des morts,
Quand le sang, etc., etc.

Géant de bronze âme de la bataille
Repose-toi dans l’herbe des remparts
Laisse le droit se guérir de l’entaille
Que tes boulets ont fait de toutes parts
Grondeur puissant c’est par ta gueule ronde
Que nos enfants crachant sur les meneurs
Rendront enfin la République au monde
L’or au travail et la poudre aux mineurs,
Quand le sang, etc.