Page:Anonyme - Le roman d'Aquin ou La conquête de la Bretaigne par le Roy Charlemaigne.djvu/298

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notes et corrections

Ce vers intéressant porte en outre une trace de la vieille orthographe du texte : escuter. — Omission d’un point à la fin du vers.

V. 2275. — Saint[e eaue], ms. saint sanc.

V. 2276. — Regenerer, ms. regner.

V. 2283. — L[y] aval, m. l’aval, vers faux.

V. 2285. — Le roy Dayres.

Nous avons déjà rencontré plusieurs fois ce roi fondateur d’Aleth (v. 203, 1890). Il paraît encore plus imaginaire que les autres personnages de ce récit. Son nom est du domaine des chansons d’aventures. On le rencontre dans Flore et Blancefleur, Blancandrin, etc... Il peut être une réminiscence du roi Daires, l’antique Darius, type de la richesse royale, si connu au moyen âge grâce au roman d’Alixandre. Quoi qu’il en soit, nous voyons par cette histoire de Dayres, que l’auteur ignore absolument la fiction érudite du « grandævus Alethès », dont parle l’Antiquité de la ville d’Aleth : « Il a grand apparence que la tempeste jeta quelques uns de ces capitaines Troyens commandés par le capitaine Alethès dans nostre hâvre et apporta les architectes de la ville d’Aleth. »

V. 2286. — Bien fai[re], ms. bien fait.

V. 2291. — Ung riche homs. — Il garde la tour et non la femme d’Aquin. Cf. v. 238 et suivants.

V. 2292. — S’en est fouy (vers faux), lire : se en est fouy.

V. 2294. — Ceans, ms. seans.

V. 2299. — N’y po[ur]ait, ms. n’y poait.

V. 2300. — Tant sara l’en, ms. tant ne sera l’en. La négation produit un non-sens.

V. 2304. — Prinsons, ms. prinsonniers. Le scribe n’a


pas compris le mot prinsons. Cf. 2236, etc.