Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/109

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— c’est donc que vous songez à prendre un nouvel amant. »

Ils s’embrassèrent là-dessus. Elle lui souhaita bon voyage et bon courage. Alors, il dit, à son tour :

« Ne vous désespérez pas ! Je reviendrai vous prendre le plus tôt possible. »

Ils échangèrent leurs anneaux et il s’éloigna.

Affaissée sur le parapet du pont, elle suivait des yeux son ami, et elle pleurait. Lui, se tournait sans cesse. Elle agita son mouchoir. Il fit de même. Arrivé au détour de la montagne il s’arrêta une dernière fois et il ne pouvait se lasser de lui envoyer des signaux amoureux.

Le domestique le pressait, très ennuyé. I-Toreng le suppliait d'attendre encore. Cela menaçait de s’éterniser et le domestique gromme-