Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/112

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« Ne dites pas cela, et appelez-la immédiatement ici. »

Le domestique s’inclina, et courut remplir sa mission. Tchoun-Hyang était là. Il la fit demander :

« Pourquoi me demandez-vous ? — fit la jeune fille, en apparaissant.

— Le nouveau mandarin désire vous voir. Venez tout de suite. »

Dans l’impossibilité de se soustraire à cet ordre elle l’accompagna. Le nouveau mandarin la regarda attentivement.

« Elle est superbe, — pensa-t-il, — malgré ses affreux vêtements.

— J’ai beaucoup entendu parler de vous à Séoul dans la capitale, et je le comprends aujourd’hui en vous voyant si belle. Voulez-vous m’épouser ? »

Elle ne répondait pas. Le mandarin insista :