Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/136

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— À demain donc, — répondit I-Toreng, — je reviendrai certainement. »

Et il partit en compagnie de la mère mécontente, qui grommelait en marchant vite.

« Comment, encore donner de l’argent à ce vagabond ; quelle sottise ! ma fille mérite tous ses malheurs. »

I-Toreng, contrefaisant toujours le misérable flageolant sur ses jambes, monologuait tout bas :

« Aujourd’hui vous êtes fâchée contre moi ; mais demain nous verrons votre figure. »

Ils entrèrent donc dans la maison, et la mère, obéissant au vœu de Tchoun-Hyang, courut chercher les bijoux ; mais I-Toreng l’arrêta.

« Inutile de vendre cela aujourd’hui ; nous avons le temps d’attendre