Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/143

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« Emparez-vous seulement — dit-il, — du mandarin de Nam-Hyong. »

Ils obéirent et conduisirent le mandarin en prison. Puis I-Toreng ordonna aux domestiques du palais de quérir Tchoun-Hyang, afin qu'elle fût jugée. Elle s’étonna fort de les voir si tôt et leur demanda pourquoi ils venaient :

« C’est l’Émissaire qui nous envoie — dirent-ils. — Il va vous juger. »

Épouvantée, elle murmura :

« Oh ! je vais mourir ! Par pitié, — dit-elle aux domestiques, faites appeler ma mère, que je la voie encore avant de mourir.

Ils se rendirent à ce vœu. La mère accourut.

« Mère, — fit-elle, — voilà l’heure de ma mort. Où donc est mon ami I-Toreng ?

— I-Toreng ! — s’écria-t-elle : —