Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/18

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du roi de Corée par l’empereur de la Chine, il y a 3,500 ans.

La règle est de ne jamais laisser sans secours un parent pauvre, même très éloigné. On se doit, dans l’ordre coréen, à ses parents, à son maître, à ses amis et à ses consanguins. L’amitié est sacrée ; elle dure autant que la vie, ou du moins faut-il des motifs graves pour la rompre.

À vrai dire, les Coréens sont des Chinois très purs[1]. N’ayant pas subi, grâce à leurs montagnes, la dernière invasion des Mandchous, ils ne portent pas le chapeau abat-jour et la longue queue imposés par les Tartares en signe de vassalité ; ils portent la vieille coiffure de Confucius, d’un grand caractère ; ils ont les cheveux mi-longs,

  1. C’est-à-dire qu’ils ont conservé les vieilles mœurs chinoises. Toutefois, même au point de vue de la race, les Coréens sont des Chinois du nord, un type assez compliqué, haut de taille, vigoureux et vaillant.