Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/30

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— Je craignais votre père, » répondit le domestique.

I-Toreng lui imposa silence et le renvoya :

« Assez, assez, laissez-moi seul, allez vous amuser un peu plus loin ; mon père ne vous grondera pas pour m’avoir procuré une distraction. »

Mais, comme il regardait vers la montagne, il vit une jeune fille qui se balançait aux branches d’un arbre[1]. Il rappela son domestique :

« Qu’est-ce que cela, » fit-il en indiquant la jeune fille.

Le domestique, effrayé et fâché de l’aventure, fit mine de ne rien voir.

« Comment vos yeux n’aperçoivent

  1. Le cinquième jour du cinquième mois de l’année coréenne est un jour saint où les jeunes filles et les enfants attachent des balançoires aux arbres et se balancent longuement.