Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/56

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Le domestique prit alors congé de son maître en lui souhaitant une bonne promenade. I-Toreng alla, sans tarder, rendre visite à ses parents et demanda l’autorisation de se promener dans Couang-hoa-lou. Ils accordèrent facilement cette permission, et ils lui dirent de bien s’amuser. I-Toreng les salua et partit.

Tout heureux, il transporta ses vêtements de femme jusqu’auprès de Couang-hoa-lou. Là, dans un hôtel, il se déguisa, et quand ce fut fait il se regarda dans un miroir ; il se trouva très bien, jugeant que nul ne le reconnaîtrait. Puis il pensa qu’il ne serait pas bon d’entrer tout de suite dans Couang-hoa-lou, qu’il pourrait effaroucher Tchoun-Hyang, mais qu’il vaudrait mieux se rendre d’abord dans la montagne y cueillir des fleurs, y attraper des papillons,