Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/58

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cette jeune fille a une charmante figure ; elle est vêtue si magnifiquement qu’il est impossible qu’elle soit d’ici où nous sommes tous de pauvres gens.

— Est-elle vraiment si belle ? approchons-nous un peu pour que moi aussi je puisse voir. »

Elles descendirent sur le pont, et la vieille femme pria Tchoun-Hyang de l’attendre.

« J’irai, — dit-elle, — tout auprès de cette jeune fille, je l’observerai bien et je viendrai vous raconter ce que j’aurai vu.

— Faites cela, s’il vous plait, — dit Tchoun-Hyang, — car je suis fort curieuse. »

La vieille femme s’éloigna, s’approcha d’I-Toreng et revint bientôt :

« Oh ! c’est vrai, comme vous le disiez, cette jeune fille n’est pas d’ici.