Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/61

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Tchoun-Hyang et pensa combien elle était jolie ! Elle, de son côté, songeait que sa compagne était d’une merveilleuse beauté. Combien les filles de l’aristocratie étaient différentes des filles du peuple par la distinction de leurs manières !

Les deux jeunes gens causèrent quelques minutes, tout en observant le paysage et en se désignant les plus beaux sites.

« Ah ! — dit Tchoun-Hyang, — je regrette que nous ne nous soyons pas connues plus tôt, nous aurions pu souvent nous promener ensemble comme aujourd’hui. »

Cependant la vieille femme s’éloignait petit à petit, les laissant en tête à tête.

Alors I-Toreng, dit à Tchoun-Hyang :