Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/67

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— Les parents grondent toujours lorsqu’on rentre tard ; aussi, pour éviter les reproches de ma mère, il faut que je vous quitte. »

I-Toreng, mécontent à l’idée de là séparation, balbutia :

« Quand pourrez-vous vous promener encore avec moi ?

— Je ne sors pas souvent, — répondit-elle, — voulez-vous venir chez moi ?

— Très volontiers, — fit I-Toreng. Mais votre mère ne grondera-t-elle pas ?

— Oh ! non, elle sera très heureuse au contraire de me voir étudier et jouer avec une amie. »

Ce disant, Tchoun-Hyang rappela la vieille femme :

« Il se fait tard, — lui dit-elle, — s’il vous plaît, nous partirons ensemble.