Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/95

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confiance en votre parole, si vous manquez ainsi à vos engagements ; vous faites renaître tous mes doutes pour le futur.

— Pardon, amie, je reconnais ma faute ; mais, seul dans mon lit, je vous revoyais sans cesse, je ne pouvais dormir, et c’est pourquoi je suis venu.

— Je vous sais grâce d’avoir pensé à moi, — dit-elle ; — seulement, si vous faites ainsi tous les jours, vous ne pourrez étudier, votre corps souffrira, et voilà pourquoi je me sens ennuyée.

— Rien n’est plus vrai, — dit I-Toreng ; — mais accordez-moi encore cette nuit !

— Impossible, — se récria-t-elle, mutinement, — je ne puis accepter que vous manquiez à tous vos traités. À demain donc.