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RONDEAUX
XXXV[1]
Gilles
n la forest de Longue Actente
Mon povre cueur tant se guarmente[2]
D’en[3] saillir par aulcune voye,
Qu’il ne luy semble pas qu’il voye
Jamais la fin de son entente.
Desconfort le tient en sa tente,
Qui par telle façon le[4] tente,
Que j’ay grant paour qu’il le[5] forvoye
En la forest [de Longue Actente.]
Espoir en rien ne le[6] contente,
Comme il souloit, pour quoy dolente
Sera ma vie, ou que je soye,
Et sy avray en lieu de joye
Dœul et soussy tousjours de rente,
En la forest [de Longue Actente.]
- ↑ XXXV. Ce rondeau se trouve aussi deux fois dans le ms. fr. 1719 de la Bibl. nat., fol. 64 et 140 vo ; il a été publié dans Charles d’Orléans, II, 168 (voy. plus haut la note du rondeau XXXIII).
- ↑ Ms. fr. 1719 (1) demente.
- ↑ Ms. fr. 1719 (2) De y.
- ↑ Ms. fr. 1719 (1) la.
- ↑ Ch. d’O. Que jay paour quil ne le.
- ↑ Ms. fr. 1719 (1) me.