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ET AUTRES POÉSIES
Il m’est venu souvant ramentevoir
Vostre valeur, et me faire sçavoir
Que trop loingtain de vous je me tenoye ;
Lors a part moy ung tel dueil je prenoye,
Que j’en perdoys le sens et le savoir,
Se longuement [j’eusse esté sans vous voir.]
CXVIII[1]
Le Roussellet
uelque jour, quant temps il[2] sera,
Mon piteulx cas adviserez,
Puis, s’il vous plaist, deviserez
Comment mon cueur s’apaisera ;
Car nuit ne jour il ne repose
Du tresgrant affamé desir
Qu’il a, pensant a faire chose
En quoy preignez aulcun plaisir[3].
Or faictez ce qu’il vous plaira ;
Mais quant bien son mal[4] vous sarez,
Et ung peu vous y penserez,
Je croy qu’il[5] luy[6] amendera,
Quelque jour, [quant temps il sera.]
- ↑ CXVIII. Imprimé dans le Jardin de Plaisance, fol. ro.
- ↑ Ms. fr. 9223 il manque.
- ↑ Les 4 vers du second couplet sont remplacés, dans le Jardin de Plaisance, par les vers suivants, qui précédaient sans doute le refrain :
Se m’en croyez, me promettrez
Que mon vouloir s’acomplira
[Quelque jour, etc.]. - ↑ Jard. de Plais. mon faict.
- ↑ Ms. fr. 9223 qu.
- ↑ Jard. de Plais. men.