notre poétesse, est écuyer au service du duc d’Orléans en 1414[1] ; un Étienne Filleul, marchand d’Avignon, vend à la cour (en janvier 1425) pour 4000 livres d’étoffes[2] ; enfin nous constatons à Lisieux (1457)[3] et à Rouen (1483) la présence d’un Jean Filleul, dit Dymauville, écuyer[4], qui pourrait bien être lui aussi fils du troisième Jean Filleul, et par conséquent frère de Jeanne.
Foulée. – Nous manquons de renseignements sur ce personnage, auteur d’un rondeau (no clxxi, p. 145) et d’une bergerette (no clxxii, p. 146), qui est attribuée ailleurs (no lxxxv, p. 74.) à un poète tout aussi inconnu, René d’Orange.
Peut-être à la place de Foullée faut-il lire Froulay, et faut-il identifier ce poète avec Guillaume de Froulay, qui meurt en 1451[5].
Fredet. – Guillaume Fredet, licencié es lois et garde des sceaux de la prévôté de Bourges, est un des correspondants les plus féconds de Charles d’Orléans, qui bien qu’exploité souvent par lui[6], ne pouvait se passer de sa présence, et lui reprochait de l’avoir délaissé pour se marier[7]. Fredet a composé onze rondeaux et bergerettes : trois de ces rondeaux se trouvent seulement dans
- ↑ Bibl. nat., Pièces orig., dossier Orléans.
- ↑ G. de Beaucourt, Histoire de Charles VII, t. II, p. 639.
- ↑ Thomas Basin, Histoire des règnes de Charles VII et de Louis XI, t. IV (1859), p. 214.
- ↑ Bibl. nat., Pièces orig., dossier Filleul.
- ↑ P. Anselme, t. VII, p. 668.
- ↑ Poésies de Charles d’Orléans, éd. d’Héricault, t. II, p. 186-187.
- ↑ Ibid., p. 202-203.