qui figure déjà dans les œuvres de Charles d’Orléans[1], il en a composé trois autres[2] ; il est, de plus, l’auteur d’une chanson[3] et de deux ballades[4], dont l’une est la réponse à une attaque de Georges Chastellain, le poète attitré de la maison de Bourgogne.
Giron (André). — Écuyer du connétable de Richemont en 1443-1445[5], André Giron est moins connu qu’Alain Giron, son père sans doute, capitaine d’armes, en 1436, au service du connétable de Richemont, qui devient capitaine[6], puis bailli[7] de Senlis, et meurt en 1438[8].
L’unique pièce d’André Giron est une bergerette (no cl, p. 128), destinée à un concours poétique.
Guise (Antoine de). — Antoine de Lorraine, comte de Guise et de Vaudemont, seigneur de Joinville, est bien connu par sa lutte avec le roi René, qui finit par le mariage d’Yolande, fille de René, et de Ferri, son fils. Il ne devint comte de Vaudemont qu’en 1415, à la mort de son père, et porta jusque-là le titre de comte de Guise ; c’est donc avant 1415 qu’il faut reporter la com-
- ↑ Éd. d’Héricault, t. II, p. 168.
- ↑ Ibid., p. 205, 253 et 271.
- ↑ Poésies de Charles d’Orléans, éd. Guichard, p. 210.
- ↑ Ibid., p. 137, et Œuvres inédites de sire George Chastellain (éd. Buchon, dans le Panthéon littéraire), introduction, p. xxxvii.
- ↑ Cosneau, Le Connétable de Richemont (1886), p. 462 et 658.
- ↑ Ibid., p. 212 ; Flammermont, Mémoires de la Société de l’histoire de Paris, t. V, p. 28l.
- ↑ Chronique d’Eng. de Monstrelet (éd. Douët-d’Arcq.), t. V, p. 223.
- ↑ Cosneau, loc. cit.. p. 286.
